Cela fait quelques temps que je n’ai plus tenu à jour mon blog. Les raisons sont diverses.

 Tout d’abord,  parce que mon séjours à Brisbane n’aura pas été très positif.  Il faut dire qu’un voyage au bout du monde s’accompagne aussi parfois de quelques désagréments et ce fut le cas pour moi à Brisbane.  Mais comme je n’ai pas envie de gâcher ce blog par du négatif, j’ai décidé de ne pas faire d’article dédié à cette ville. De plus, je ne désire pas dévoiler publiquement les petits soucis que j’ai dû gérer là-bas.  Mais surtout, je ne veux encore moins donner satisfaction à certaines mauvaises langues qui sont surement de passage sur ce blog et qui n’attendent que de lire cela.

Et oui, car malheureusement pour elles, après la pluie vient le beau temps, et tout se passe à merveille à présent.

Donc après avoir été à Brisbane du 23 mars au 01 avril, je suis retournée à Byron Bay, le village d’hippies où j’étais allée avec les étudiants de la résidence quelques semaines avant, et pour lequel j’avais eu un véritable coup de cœur. J’ai décidé de m’y rendre une semaine, afin de faire le point sur la suite de mon voyage.

Ahhhhhhhh Byron Bay, vous m’avez déjà entendue vanter les mérites de ce petit village situé sur le point le plus à l’Est de l’Australie.  En fait, Byron Bay, c’est l’endroit où tous les voyageurs se retrouvent pour profiter du bien-être qui règne dans ce magnifique village.

Mais peut-être voulez-vous  savoir pourquoi est-ce que l’on s’y sent si bien ? Et bien je vais vous l’expliquer. 

Byron Bay, c’est le village du "no worries, be happy !" Le village est entouré de magnifiques plages, mais c’est également un endroit très vert, où la nature est présente. On peut y faire de magnifiques balades sur des sentiers longeant l’Océan. 

Mais Byron Bay, est surtout réputé pour l’esprit qui y règne. Les locaux, qui sont majoritairement des hippies, peuvent circuler à vélo, à pied, traversent la route sans regarder, les cheveux dégagés. Vous remarquerez que les gens en Australie ont toujours le sourire aux lèvres, mais à Byron Bay, c’est bien plus que cela. Ils sont  également adeptes de la zen attitude.  Il y a un bien-être indéfinissable que l’on ressent en y posant les pieds.

 Lorsque vous vous promènerez dans les rues colorées de Byron Bay,  à la découverte des restaurants, bars, et magasins, vous pourrez écouter à chaque coin de rue des troubadours, qui vivent de la musique et qui vous en font profiter. 

A la plage, les gens bronzent, s’assoient pour jouer de la musique ou méditer.  Ils sont posés, et étrangement, vous sentirez petit à petit votre stress du quotidien disparaitre pour laisser place à une sensation de plénitude absolue.

 Les gens sont toujours contents, souriants, se serrent dans les bras lorsqu’ils se croisent dans la rue, prennent le temps pour s’arrêter deux minutes et pour écouter leurs collègues jouer de la guitare, du piano, du Didjeridoo, du Djembé, …

C’est dans les années 70 que les hippies ont décidé de s’installer et de faire en sorte que la mondialisation ne s’abatte pas sur la ville. Et certes, vous ne trouverez nulle part de Mc Do ou autres Fast Food, mais plutôt des restaurants de poissons, des marchands de fruits,…

Byron Bay, c’est donc l’endroit où tous voyageurs, campeurs, backpackers du monde entier se donnent rendez-vous. Vous verrez de nombreux vans dans les rues, qui témoignent des nombreux voyageurs en Road Trip, qui viennent se poser quelques heures ou quelques jours dans ce petit coin de paradis.

Et puis au moins, à Byron Bay, il y a des vrais surfers bronzés, musclés, cheveux décolorés, qui se promènent tout au long de la journée avec leur planche de surf sous le bras.  D’ailleurs bien souvent, ils se lèvent aux aurores pour pouvoir profiter de la qualité des vagues, mais surtout des dauphins qui les accompagnent, portés par les vagues.

 A côté de Byron Bay, j’ai également eu la chance de découvrir l’une des plus belles plages de ma vie.  C’est une plage préservée par les hippies. Il y a un sentier qui mène à cette plage, mais il faut demander aux locaux la route qui mène à ce dernier, afin de découvrir ce petit coin de Paradis.

Vous comprenez maintenant pourquoi tous les voyageurs tombent d’accord pour dire que Byron Bay est l’un des meilleurs endroits d’Australie.  Vous comprenez aussi  pourquoi nous ressentons tous un sentiment de joie lorsque nous entrons dans ce village, et de la tristesse qui nous envahit  lorsqu’on le quitte.

 D’ailleurs, selon le Loleny Planet :

 « A byron Bay, vous irez pour une journée,

une semaine ou toute la vie ».

Ça laisse rêveur non ?

En tout cas, cette semaine à Byron Bay m’aura fait le plus grand bien, et il est certain que j’y reviendrai. D'ailleurs c'est décidé : si un jour j’ai un coup de blues, hop direction Byron Bay.

Me voilà maintenant parée, ressourcée, plein de force et de joie  pour affronter une nouvelle étape dans mon aventure australienne : Sydneyyyyyyyyyy, où je suis actuellement depuis le 10 avril.

Quoiiiiiiiiiiii ?  Tu rentres ? T’aimes pas l’Australieeeeeeeeee ? Et nooooooooooooon loupé sur ce coup-là, jreste bien au pays des kangourous.  T’es fou, j’adore trop la vie ici que pour rentrer déjà maintenant hahahaha.  Mais il y a bien quelques changements de plans…..

Après un mois et demi ici, j’en ai déduis que Surfers Paradise n’était définitivement pas fait pour moi. Ouai parce que même si j’ai passé des moments exceptionnels et un mois de pure folie, voilà faut constater ce qui est constatable :D (jsais pas si c’est français ce que jraconte mais ça sonnait bien je trouve).  Pourquoi ? Ben parce que c’est Too Much. Trop bling bling, trop superficiel. A Surfers, tout vous invite à sortir votre portemonnaie, à dépenser. Les gens ici sont riches, très riches. Soit ils gagnent bien leur vie, soit ce sont des étudiants où c’est papa maman qui financent tout. Donc forcément, ils sortent tout le temps, claquent leur fric, … Ils ne doivent pas se préoccuper s’ils auront assez de sous pour terminer la semaine.  Donc on n’est pas trop sur la même longueur d’ondes en y réfléchissant.

Puis, pour vous faire une idée, Le Lonely Planet  parle de Surfers Paradise de la manière suivante : « Si Surfers Paradise était une personnalité, ce serait Paris Hilton ». Vous comprenez maintenant de quoi je veux parler.

C’est donc trèèès superficiel, très bling bling. Ce sont des rues remplies de boites, de bars, de resto et de magasins. Un parfait mélange entre Ibiza et Miami.  Parfait en gros pour débarquer, pour suivre des cours d’anglais, ou autre, mais sur du long terme, moi j’dis non. Après il y  en a qui adorent et qui ne jurent que par Surfers : « Ohhhh tu verras, Surfers, c’est The Place To Be » C’est ça ouaiiiiiiiiii c’est The place rien du tout :D :D . 

Mais encore une fois, comme je l’ai expliqué à tout le monde, c’était parfais pour débuter l’aventure, je ne pouvais pas espérer mieux. J’ai fait des rencontres exceptionnelles, j’ai passé un mois et demi de folie à la résidence.  Mais maintenant il est temps de passer à autre chose, de trouver du boulot, de partir à l’aventure, de faire un Road Trip, de voyager dans tout le pays. Ouai c’est ça moi que je suis venue chercher ici. L’aventure.  Et permettez-moi de constater qu’ici, entre les mecs bronzés musclés remplis de tatouages et les filles avec un 95 D qui se baladent en string sur la plage la journée et en robes ras de la touffe la nuit, voilà j’vois pas trop où est l’aventure. Mouahahahaha

De plus, après un mois et demi  sur la Gold Coast, j’ai analysé les possibilités d’emploi et j’en ai conclus que c’était bien trop chaud de trouver un job par ici. Trop petit, peu de possibilités pour trop de concurrence.

Faut dire aussi que Surfers Paradise, c’est genre 10 rues à tout péter, donc allez-y pour trouver un job. Non seulement il y a les autres personnes qui comme moi ont en Working Holliday Visa qui tentent désespérément de trouver un boulot ici pour passer l’hiver, mais en plus il y a les australiens, et après ça les nooooooooooooombreux étudiants des différents écoles du coin et des universités.

La ptite histoire : je suis allée voir dans un resto l’autre jour pour voir s’ils n’avaient besoin de personne, le mec m’a sorti 40 CV qui étaient en attente. Okéé. C’est mort.  

Donc ok on prend les choses en mains, et on trouve des solutions. J’ai trouvé quelqu’un pour reprendre mon bail à la résidence.  Je me suis arrangée avec la Manager pour partir vendredi.

Ouai c’est bien, je pars. Mais je vais Où ?  Sydney, Melboure, Brisbane ,… ?

Melbourne : tout le monde m’en parle. C’est la ville par excellence, facilités pour trouver du travail, belle ville, ville artistique sur tous les points. Un seul point négatif : le climat. A Melboune, les températures peuvent atteindre la barre des 4 degrés. Et vu que l’hiver approche à grands pas, c’est décidé Melbourne, ce sera pour le printemps.

Sydney : LA ville qu’il faut aller voir. Faut dire que ce serait con d’aller en Australie sans passer par Sydney.  Le climat est un peu plus chaud qu’à Melbourne durant l’hiver, mais tout de même 15 degrés. Après avoir discuté avec plusieurs personnes, tout le monde tombent d’accord sur la conclusion suivante : Sydney, c’est bien pour y aller une semaine visiter mais pour y vivre, c’est hors de prix. Tout est plus cher à Sydney, la bouffe, les transports,… Et en même temps c’est normal me direz –vous. Autre point positif à Sydney : mes Toulousains qui y habitent depuis un an et demi que j’ai trop envie de revoir.  Bon ok, mes Toulousains, ils y habitent, donc ils y seront aussi au mois de juin, ou juillet.  Jpeux toujours me  décider à venir les voir un week-end.  La question du budget doit être prioritaire, car je ne peux pas me permettre de faire la conne à ce sujet.

Brisbane : à une h30 d’ici. Cout de la vie identique qu’ici (on est toujours dans l’Etat du Queensland). Il pleut pas mal en ce moment, mais il fait super beau pendant l’hiver. Entre 25 et 30 °. Je ne dois pas dépenser de sous pour prendre un billet d’avion (je peux y aller en train). La ville est plus grande, plus de possibilité de job qu’ici, et le cout de la vie est moins cher qu’à Sydney ou Melbourne.  Ok c’est good, mon choix est fait. J’irai me poser à Brisbane un mois ou deux le temps de trouver un ptit job, mettre mes sous de côté, pour ensuite partir en Road Trip dans toute l’Australie. Youhouuuuuuuuuuuu.  Il n’y a qu’un point négatif à Brisbane : pas de plage. M’enfin bon, ils ont fait une plage artificielle pour compenser. Donc ça va, puis c’est que l’histoire d’un mois ou deux, et je peux toujours prendre le train pour aller à la plage le week-end. Le boulot avant tout Julyyyyyyyyyyy.

Alors voilà les grands changements : je pars vendredi à Brisbane. Cette semaine sera donc dédiée aux lessives, et aux valises, à passer mes derniers moments avec les étudiants de la résidence, à profiter de la plage (si le soleil qui a disparu depuis deux jours daigne revenir parmi nous), …

Voici quelques photos de Brisbane trouvées sur Internet

Bon vous êtes plusieurs à me réclamer un nouvel article sur mon blog. Un mot un geste, July fait le reste. Doooooooooooonc, cela fait un petit moment que je n’ai pas écrit c’est vrai. Honte à moi-même. Non pas que je n’ai rien à raconter, que du contraire. Bref (^^), il y a deux semaines, j’ai rencontré une Belge de Gembloux (Audrey) via Eddy (le Parisien). Le monde est tout de même vachement petit quand on y pense…..

Alors, mercredi dernier, Audrey et Eddy m’ont proposé d’aller à la Soirée des Backpackers. Je vous explique le concept. Chaque mercredi, un bus vient chercher dans toutes les auberges de jeunesses de Surfers les « backpackers » pour les emmener dans 4 clubs différents de Surfers.  Ah oui, c’est vrai, ni Eddy, ni Audrey, ni moi-même (ni même tous ceux qui nous accompagnaient à la soirée) ne logeons dans un backpackers. Et ben quoi ? C’est pas grave, suffit de se rendre dans un backpacker, de montrer un passeport, et le tour est joué. On paie la maudite somme de 25 dollars qui comprend : le trajet aller-retour jusqu’au Backpack, les entrées gratuites dans les 4 clubs, et 4 cocktails offerts. Bon deal me direz-vous, et je vous l’accorde.  Et cette soirée fut tout simplement mémorable. Surement l’une des meilleures soirées jusqu’ici.  Et pourtant, j’en ai déjà eu des supers chouettes avant ça, donc c’est pour vous dire. Ambiance indescriptible. La plupart des gens qui étaient avec nous parlaient français, et ça faisait du bien de mettre pendant une soirée mon cerveau sur Off (parce que il ne faut pas croire, mais c’est crevant d’être 24h sur 24 dans une autre langue).

Malheureusement, Audrey nous quittait déjà le samedi car l’aventure australienne se terminait pour elle. Une rencontre bien trop tardive à mon gout. Mais comme je t’ai dis ma belle, on se retrouve d’office pour faire la fête en Belgique.  On a donc été au restaurant Japonais, pour passer un « dernier » moment avec elle.

Ensuite, il y a eu  évidemment  d’autre soirée avec les étudiants de la résidence, toujours aussi terribles.  C’est fou comme les australiens aiment s’amuser et passer des bons moments. Et c’est tant mieux.

 La plus drôle était sans aucun doute la soirée à l’université ayant pour thème « Back to school », donc toutes les filles étaient habillées en écolière cochonne.  Hahahaha Dav, j'ai trop pensé à toi et aux soirées Crazy. :D Malheureusement, la batterie de mon appareil photo m’a lâchée en début de soirée, donc je n’ai pas pu en prendre beaucoup… :'(

On a aussi passé quelques moments à la plage, et notamment à une compet  de surf.  

Hier, James (mon colloc) m’a emmenée manger des Pancakes à Surfers Paradise avec un autre étudiant de la résidence.Et c’était MMMMMMMMMMMMhhhhhhhhh. Ou yummi comme ils disent ici.  

Et oui, comme vous pouvez le voir, on est très populaires ici :D

Sinon, ben pas grand-chose à raconter, à part que tout se passe à merveille ici, au-delà de ce que j’espérais. 

Je termine mes cours vendredi.  Après, il va certainement y avoir plusieurs petits changements de plans (héhéhéhéhéhhé ^^) mais je vous expliquerai tout cela dans prochain article. La suite dans le prochain épisooooooooooooode. 

La patience est une vertu ;) Mouahahahahahhahahahahahahaha

Un peu plus d’une semaine s’est écoulée depuis mon dernier article. Le week-end dernier les étudiants de la résidence ont décidé de passer la soirée à la plage. Arrivés vers 21 h00, nous commençons par allumer un feu. Ensuite, quelques personnes commencent à jouer de la guitare et à chanter. C’était une soirée magnifique. Imaginez : nous étions tous allongés sur le sable autour du feu, avec le bruit des vagues et quelques mélodies comme bruit de fond et de magnifiques étoiles et une pleine lune en guise de décor. Mmmmmm un moment de détente absolu.

C’est ça que j’adore ici : les australiens se contentent parfois de peu pour passer une excellente soirée. Que ce soit une sortie dans un bar d’étudiants, une soirée dans un pub, une soirée au bord de la piscine à discuter, ou tout simplement une soirée à la plage à jouer de la guitare autour d’un feu, ils vous feront passer une excellente soirée.

La semaine dernière a été dédiée au déménagement de mon école sur le campus universitaire. Comme je vous l’avais expliqué, mon école fait partie de l’université de Griffith, mais était initialement située à Southport, dans un centre commercial. Afin d’accueillir un plus grand nombre d’étudiants et d’offrir davantage de facilités, la direction a décidé de délocalisé l’école sur le campus universitaire.

 Le campus est clairement identique aux campus que l’on peut voir dans les séries américaines : énorme. Pour vous expliquer un petit peu l’immensité de ce dernier, il me faut environ 15 minutes de marches depuis mon arrêt de bus (qui se trouve à l’entrée du campus) pour me rendre au bâtiment dans lequel se trouve mon école. On s’y perd facilement.  Le campus se trouve en pleine forêt et offre diverses facilités aux étudiants: salles de sport, des dizaines de salles d’études, restaurants, cafés, bars, .. On pourrait limite y vivre.

Puisque je n’ai pas encore eu l’occasion de prendre des photos du campus (honte à moi-même), je dédirai un prochain article à ce dernier pour vous montrer tout cela.

La semaine s’est écoulée à peu près de la même manière que la dernière : j’ai cours tous les jours de 8h00 à 13h00. Ensuite je rentre à la résidence pour étudier un peu de vocabulaire et de grammaire. Le soir, nous nous retrouvons généralement au bord de la piscine pour discuter. Le dimanche et le jeudi sont dédiés aux sorties extérieures. 

Ce week-end,  Clothilde m’a proposé de l’accompagner à un concert de Dan Mangan, un chanteur canadien à Byron Bay. J’ai bien évidemment directement accepté. Byron Bay est un village de hippies

Nous partons de la résidence vers 15 h00. Il nous faut une bonne heure pour nous y rendre. Malheureusement, le soleil n’était pas de la partie.  Et oui, nous avons aussi parfois de la pluie en Australie (mais accompagnée de 25 degrés malgré tout).  A mis chemin, Clo m’emmène voir un endroit qui donne une vue imprenable sur des champs et nous pouvions voir au loin la mer.  Clo et une de ses amies sortent leurs guitares et commencent à jouer et à chanter durant une trentaine de minutes. J’adore !!

Nous reprenons ensuite la route vers Byron Bay.  Nous nous rendons d’abord dans un petit marché pour manger. On décide avec clo de se prendre plusieurs  plats et de se partager le tout : des nems, un riz au curry avec des brochettes de poulet sauce Satay, et un plat brésilien dont je ne pourrais pas vous expliquer la consistance, mais qui était néanmoins délicieux. Le tout pour la maudite somme de 20 dollars.

 Nous rejoignons après cela d’autres étudiants de la résidence qui nous accompagnaient également au concert. Puisque le concert ne commençait qu’à 23h00, nous nous dirigeons vers le quai de la gare et un étudiant sort sa guitare pour nous jouer quelques mélodies.

 Nous rejoignons ensuite le bar dans lequel se déroule le concert. Dan Mangan arrive et commence le concert. C’était génial.

Après le concert, nous retournons à la résidence. 3h00 du matin, il est temps d’aller dormir. C’était un moment magique. J’ai eu un vrai coup de cœur pour la ville de Byron Bay, et j’y retournerai certainement pour y passer quelques jours. 

Pour plus de photos et vidéos => Facebook ;)

Alors cette semaine fut bien remplie.

Le lundi je me lève tant bien que mal pour aller à l’école (après la sortie de la veille).  A l’école j’apprends que je serai dans le niveau 5. Soit le niveau intermédiaire. Bon niveau selon les profs.  Je suis hyper étonnée. Mais ici, tout le monde me dit que je me débrouille bien mieux que ce que je ne le pense. 

Dans ma classe, j’ai sympathisé avec une Japonaise, Rie. Elle est venue rejoindre son copain qui étudie à l’université en Australie. Elle est également là avec un Working Holliday Visa. Il  n'y a quasiment que des asiatiques dans l’école (environ 90 %). Dans ma classe, il y a aussi deux Vénézuéliens  et deux Koweitiens.  On a deux profs qui se partagent la semaine. Les cours se passent de la manière suivante : on a un livre dans lequel chaque chapitre a un sujet différent. On lit des articles sur les différents sujets, on fait des exercices, puis on fait du vocabulaire et de la grammaire faisant référence au sujet que nous venons de voir.  Je trouve que la manière d’enseigner est assez efficace. 

Après les cours, je vais faire mes courses chez Coles, une chaine alimentaire australienne qui équivaut à Carrefour chez nous. Je m’amuse à regarder tous les prix des aliments. J’hallucine quand je vois qu’un kilo d’haché revient à 5 dollars, soit l’équivalence de 3.5 euros. Il est clair que les aliments coutent plus chers, mais après tout est relatif (^^). Comme je l’ai expliqué, ici, tout s’achète en « Big ». Donc par exemple si vous voulez acheter des saucisses pour un barbec ou autre, vous en avez 20. Donc, vous faites plusieurs repas.  Donc au final, cela revient moins cher qu’en Belgique.  Je m’achète une brochette de poulet sauce Satay, que j’accompagne avec un concombre et du riz parmesan, ail et sauce soja. Délicieux. 

Le mardi et le mercredi ressemble à la journée du lundi.  J’ai cours de 8h00 à 13h00, je vais ensuite faire mes courses pour le soir, l’après-midi, je revois un peu de vocabulaire et de grammaire et me relaxe au bord de la piscine.  Les soirées à la résidence se passent de la manière suivante : nous mangeons chacun dans nos apparts respectifs et nous nous retrouvons ensuite au bord de la piscine pour passer la soirée. Entre temps, je profite pour passer quelques appels sur Skype. 

Le mercredi soir, un des étudiants organise une soirée dans son appartement. Et les soirées étudiantes en Australie ressemblent fortement aux soirées que l’on voit dans les séries américaines. Ils ont même les fameux gobelets rouges.

Le jeudi, je retrouve Eddy, le parisien, pour boire un verre à Southport.  Le soir, les étudiants décident de sortir dans un bar étudiant situé à quelques minutes en taxi de la résidence.  Ce soir-là c’est une soirée spéciale retrouvaille des étudiants de toutes les universités du coin. Toutes les consommations sont à 3 dollars, que vous preniez une simple bière ou un cocktail. C’est un énorme bar, avec une piste de danse, et dehors une immense terrasse.  Super ambiance.

Le soir même je fais une belle rencontre à la résidence.  Je rencontre Clothilde, une française expatriée en Afrique depuis ses 5 ans. Elle y a grandi mais a également passé une partie de sa vie au Vanuatu. Les fameuses tribus ancestrales du pacifique que l’on peut voir dans la série « Foudre ». Elle est hyper intéressante de par ses nombreuses expatriations, et me raconte diverses légendes de ces tribus.

Elle vit en Australie depuis un an pour ses études, a quitté la résidence trois semaines auparavant pour aller vivre avec son copain. Mais elle vient environ tous les deux jours à la résidence pour voir ses amis. Elle me propose de faire plusieurs excursions dans les semaines à venir et de me faire visiter les alentours, car elle a une voiture.  De plus, puisqu’elle parle français, elle propose de m’aider avec l’anglais. Elle me reprend quand je fais des erreurs, ou me traduit lorsque je ne comprends pas certaines choses.  Ce qui me permet donc également d’améliorer mon anglais.

Voir le reste des photos et les vidéos sur facebook ;)

Alors le samedi, je me lève toute motivée : je pars pour ma résidence. Youhouuuu. Je prends d’abord mon petit dej,  puis je vais faire un tour sur la plage à Surfers. Je fais une petite vidéo. Je rentre après à l’auberge, j’essaye de mettre les photos de mon portable sur le pc mais impossible. Doooonc, je dois attendre d’avoir Ali sur Skype pour voir comment je dois faire. July et la technologie. ^^

A onze heures, le manager de la résidence vient me chercher à l’hôtel. C’est un service gratuit. Ça m’évitait de parcourir tout le trajet en bus, de marcher jusqu’au bus, de marcher du bus à la résidence avec mes deux valises.

On arrive à la résidence, la femme du Manager me donne mes clefs et m’explique quelques trucs. Elle m’amène ensuite à mon appartement.  Quand j’arrive, il y a un des colocataires qui est là : Jesse. Il est canadien, mais parle uniquement l’anglais (j’avais demandé de ne pas être avec des gens qui parlaient français). Il a l’air super sympa, me souhaite la bienvenue, me dit que l’autre colocataire est parti mais qu’il va revenir d’ici quelques minutes.

Je découvre ma chambre. Elle est super. Un lit, un bureau, une grande armoire, et en plus j’ai ma propre salle de bain et toilettes. Parfait. 

La première chose que je fais c’est déballer ma valise car cela faisait depuis mon arrivée que je n’avais pas pu le faire, puisque j’étais dans l’auberge.

Après l’autre colocataire arrive, James.  Alors pour votre information, ils sont tous les deux trop sympas et en plus de ça, ils sont canons. Détail qui n’est peut-être pas des plus importants (puisque ce sont mes colocataires) mais non négligeable pour autant.

Durant toute la journée mes colocs me montrent la résidence, me présentent à tout le monde. Tout le monde est super. La mentalité est vraiment différente ici. Même entre jeunes. Tout le monde s’intéresse à toi, te pose des questions sur ta vie, tes origines,… . Si tu as un problème ils sont également directement là.

Puisque je suis en coloc avec des mecs, toute la journée, des pots à eux de la résidence débarquent. Ça joue à Fifa, ça rigole tout le temps. Super ambiance.

L’aprem je vais faire mes premières courses pour acheter les trucs de bases. Il y a un Aldi juste en face de la résidence. Alors tout le monde dit : « Ouaaaaaaaa l’Australie, c’est cher » Mais en fait moi je ne trouve pas. Ok les prix sont plus élevés certes, mais tout est en triple portion ici. Un peu comme en Amérique. Par exemple pour le sucre pas moyen de trouver un paquet en dessous de 2 kilos. Donc au final on en a pour notre argent, car on tient longtemps. Je regarde un peu les prix, je vois par exemple que un kilo de Haché coute 5 dollars. L’équivalent de 3 ou 4 euros. Pas si cher que ça donc. Ce qui coute cher c’est le fromage, les produits ménagers,… Mais comme pour tout, tout est dans des quantités énormes. Donc au final ça revient comme en Belgique. 

L’aprem, on se pose avec mes colocs et d’autres étudiants à la piscine de la résidence.

Le soir je me fais mon premier repas : Des pates sauce pomodore. Hehe, ça faisait un petit temps que j’en avais pas mangé, j’en avais trop envie. Par contre les pates ici, elles ont un arrière-gout d’Eau de Javel. Mouahaha, enfin c’est peut-être parce que ça venait du Aldi aussi…

Après, on se pose dans l’appart avec mes colocs et d’autres étudiants. On discute. Une autre étudiante canadienne parle un peu français, donc elle m’aide quand je ne comprends pas tout, mais on parle toujours en Anglais. J’avoue que c’est un peu compliqué de les suivre. L’accent australien est quand même assez chaud. Par contre, j’arrive à suivre plus facilement les canadiens.  Quand je ne comprends pas, ils essayent de m’expliquer autrement. Ce n’est pas évident, mais ça va. Surement que d’ici deux mois,  j’arriverai à mieux m’exprimer avec les cours d’anglais. Ils disent tous que mon anglais n’est pas mauvais du tout. A voir s’ils disent ça pour me faire plaisir ou pas hahaha. Mais bon j’avoue que jusque maintenant, j’arrive à me faire comprendre.

A 22 heures, je commence à fatiguer, et file dans mon lit. Extinction des feux……

Dimanche :

Après un petit café, on file à la piscine de la résidence avec mes colocs. Je rencontre d’autres étudiants de la résidence. Fin de matinée, je pars avec James dans un centre commercial pour acheter des draps. La résidence pouvait m’en donner, mais pour 100 Dollars pour la période de location de l’appart. C’est cela ouiiiiiiii. James m’avait donc proposé la veille m’accompagner pour que je puisse en acheter moins chers.

En rentrant, on décide avec une partie des étudiants d’aller à la plage. On part à Burleigh Head, qui est une plage un peu retirée par rapport à Surfers.

Après une heure, un énorme nuage noir arrive droit devant nous. Les gens commencent à remballer leurs affaires. Signe de mauvais temps. En effet, en deux secondes, une énorme tempête se lève. Et ici, quand ça pleut, ça pleut. Pas la fine pluie qu’on a l’habitude d’avoir en Belgique. Non ici, ce sont de grosses gouttes avec lesquelles on est trempé en deux secondes. Puisqu’on est au bord de la mer, il y a forcément du vent, donc en plus de ça, tout s’envole dans tous les sens.  On se réfugie dans la voiture d’une étudiante avec qui on était venu et on repart à la résidence. Le temps du trajet, un grand ciel bleu et un grand soleil nous attendait à la résidence. Le mauvais temps ne dure donc jamais très longtemps ici quand on est hors des saisons des pluies (ce qui est actuellement le cas : c’est bientôt l’automne. 

Le soir, on décide de sortir à Surfers. En fait à Surfers, il y a une boite : « The Melbas ». C’est une boite de nuit, mais qui a aussi un bar avec un restaurant. Deux fois par semaines, il y a une soirée spéciale. Je m’explique : pour 8 Dollars,  on a droit à une boisson, et un plat. Un soir sur la semaine c’est steak frites salade, et l’autre soir c’est soirée mexicaine.  Concernant les steaks, on a le choix entre un petit un moyen et un grand (le prix est identique). J’ai pris un petit, et heureusement pour moi d’ailleurs. 

On reste dans le bar jusqu’environ minuit. Alors ici, les australiens mais également les australiennes ont une de ces descendes, ouaaaaaaaaaa. Moi qui suis lancée après deux verres, je vais avoir du mal à les suivre. Mouahaha.

Vers minuit, une partie des étudiants vont terminer la soirée à la plage. Je décide de rentre avec l’autre partie en taxi à la résidence. Je dois me lever à six heures le lendemain pour aller aux cours, ce sera donc pour une prochaine fois.

J’ai oublié de vous préciser que le village dans lequel se trouve la résidence n’est pas beaucoup desservi par des bus. Après neuf heures, il n’y en a plus. Donc en général, on se prend un taxi à huit, ce qui nous revient à environ 4 Dollars l’aller-retour.   Ce n’est pas plus mal au final de vivre en dehors de Surfers, car cela nous évite de sortir tous les soirs et dépenser trop d’argent en sorties.

Alors aujourd’hui, je me suis levée de bonne heure. Petite vengeance personnelle contre mes colocataires qui m’ont réveillée en pleine nuit (voir article précédent), ben jme suis fait un plaisir de me lever tôt ce matin et de faire du bruit en me levant. Mouahahahahhahaahha.

Cette matinée était en fait consacrée à nous expliquer toutes les différentes activités organisées par l’école. Viona, est responsable de tout cela et accompagne les étudiants pendant les excursions. Après la séance d’information, elle a organisé un « Welcoming Tea » pour les nouveaux étudiants. On avait du café, du thé, des biscuits et différents jus de fruits sur la terrasse de l’école. Jrevois David, le Réunionais, et on blablate pendant une vingtaine de minutes.

Après cela, j’ai demandé à la réception de l’école comment je devais faire pour me rendre en bus aux résidences.  Le responsable des étudiants m’a donné les numéros de bus que je devais prendre. Elles se situent toutes les deux dans deux villages différents : Parkwood et Labrador.

Je me rends à la première qui se trouve apparemment proche de l’Université.  Je descends donc à l’arrêt de l’Unifs. Je demande à une étudiante si elle connait le chemin pour y aller, elle ne sait pas donc me conduis au secrétariat des étudiants. Là ; une dame super gentille me fait un plan. J’en ai pour 20 minutes de marche en plein soleil.  C’est partiiiiiiiiiiiiiiiiiii.  Je trouve la résidence. Elle est super mais le prix est plus élevé pour les étudiants internationaux, jsuis entrain de me faire royalement entubée. 230 dollars par mois au lieu de 185 : « Merci au revoir !;) ». Je remarche 20 minutes jusqu’à l’arrêt de bus toujours en plein  soleil. Entre temps je me tartine de crème solaire indice 50 (important pour la suite). 

Je demande à des étudiants comment faire pour aller à la deuxième résidence. Ils me disent le numéro du bus. Dix minutes plus tard, il arrive.  Le chauffeur me dit où je dois descendre.  Une fois arrivée, je suis complètement perdue.  Bingo je tombe devant la poste. Jme dis : « là, ils doivent d’office savoir ».  Il y a une file incroyable. Je demande à quelqu’un qui sort la route, il sait pas. Là une dame d’une soixantaine d’années voit que je suis perdue et vient pour m’aider. Quand elle voit l’adresse elle me dit de monter avec elle en voiture qu’elle va m’y conduire car il fait trop chaud pour marcher en plein soleil.  J’étais trop gênée. Mais encore une fois vous voyez la gentillesse des australiens.  Pour la petite histoire, j’oublie au moment de monter dans la voiture que je dois monter à gauche et pas à droit. Elle me dit « non non, de l’autre côté ». Je me suis tapé la honte. Mouhahaha.

Arrivées à la résidence je remercie au moins dix milles fois la dame pour sa gentillesse et là elle me dit : «Tu dois absolument t’acheter un chapeau parce que c’est dangereux de se balader sous cette chaleur ». Trop mignonne, elle s’inquiète même pour moi.

J’arrive donc à la résidence : « Metro On central », la résidence sur laquelle j’avais royalement flaché avant de partir.

La manager de la résidence me reçoit me fait visiter l’endroit. Je craque. C’est génial. En fait ce sont tous des petits appartements de trois chambres. Des palmiers, une piscine, une salle de sport, une salle de jeux.  Chaque a donc une cuisine (avec lave-vaisselle, tout est fourni niveau électroménager, un salon avec écran plasma. Il y a aussi une machine à laver, un fer et une planche à repasser.  Les chambres sont supers. Un lit, un bureau et on a tous notre propre salle de bain. La classe quoi.  Elle me dit alors que dans le prix, tout est inclus : eau, gaz, électricité, internet.  Donc au final en fait le prix est presque égal aux colocs (chambre simple) à Surfers. Et là j’ai ma chambre et ma salle de bain en plus.  Au passage, on croise plein d’étudiants. L’ambiance a l’air terrible. En plus, en face de la résidence, il y a un Aldi (et oui, il y a aussi Aldi ici), donc pas besoin de prendre le bus pour aller faire mes courses. 

Elle demande si je suis intéressée, car il ne lui reste plus que trois chambres de libres.  Je me dis au début que c’est une technique de vente, et puis je me rends compte que il y a une affiche à l’entré qui dit que il n’y a effectivement plus que trois chambres de libres. J’ai tellement aimé l’endroit que je décide de m’engager.  Pour la petite différence de prix avec les autres colocs du coin, je préfère choisir cet environnement-là. En plus je vais rencontrer plein d’étudiants de mon âge vu qu’on est environ 200 personnes dans la résidence.  Elle me dit que j’emménage quand je veux, ce qui tombe très bien puisque je dois quitter mon backpack demain. Elle me propose de venir me chercher à Surfers demain gratuitement (service offert par la résidence).  J’accepte bien évidemment, ça m’évitera de faire marcher jusqu’au bus, de prendre le bus, de marcher jusqu’à la résidence avec mes deux valises.   Après avoir payé la garantie et les deux premières semaines de loyer, je reprends la route, sous la chaleur toujours présente (il est 14h00) . Il  y a un bus à deux minutes de la résidence. Je rentre à Surfers, et quand je vais dans la salle de bain, je vois que j’ai pris mon premier coup de soleil, malgré que je me sois tartinée de crème indice 50.  Comme quoi, y’a pas toujours besoin de faire la crêpe à la plage pour prendre le soleil, le pire c’est que je l’ai même pas senti sur le moment même, … Mouuhahahahhahahahhahahahahahahaha

Dooooonc la vraie vie commence enfin à l’autre bout du monde.   C’est partiiiiiiiiiiiii pour de nouvelles aventures.

Le jeudi matin, je me lève donc de bonne heure, en essayant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller mes colocs. 

Eddy m’avait montré la veille comment je devais faire pour prendre le bus jusque Southport, où se trouve mon école (environ à 5-10 minutes de Surfers).   Je prends donc le bus pour la première fois en Australie. Je demande au chauffeur comment ça se passe, il m’explique, il me dit qu’il me dira quand je dois descendre.  Quand je sors du bus, il me dit «  have a nice day sweety ».  Parait que c’est assez courant ici. Encore un exemple de la gentillesse des gens ici.

J’arrive à Southport, et tente de trouver mon école. Elle fait partie d’un énorme centre commercial. Un monsieur me montre comment où se trouve l’école.

Arrivé sur place, le responsable des nouveaux étudiants prend les passeports et nous enregistrent. Ici, à l’école, il y a une majorité d’asiatiques Mais d’autres nationalités aussi comme Vénézuéliens, des Espagnols, des Brésiliens,…

On nous fait alors passer un test de grammaire, un test de rédaction et un test oral pour nous placer dans le niveau qui nous correspond le mieux.

Durant la pause, alors que je demande un renseignement à un équatorien, type se retourne et me dit « Ohhh une française ».  Et non, raté, Belge. Lui est réunionnais. Ou plutôt Parisien, exilé à la Réunion de puis l’âge de un an.  Il me donne également plein de conseils. Il me dit qu’il a peut-être des amis qui recherchent une colocataire. On fait le trajet en bus ensemble car il habite Surfers. Il prend des cours d’anglais à Griffith car va suivre après trois ans d’études à l’unif.  Comme je vous l’avais déjà expliqué, mon école est partenaire de l’université de Griffith, donc beaucoup de gens suivent des cours ici avant d’entamer leurs études ou leurs masters.

Sur le trajet, il me propose de manger chez lui le midi. Il a un appart super sympa dans Surfers qu’il partage avec un Italien qui suit lui aussi des cours d’anglais à Griffith mais qui termine sa session de cours cette semaine.  Il a ensuite passé des appels à ses pots pour voir si personne ne cherchait une colocataire. Malheureusement réponses négatives.

On est partit de chez lui à 17 heures car il devait aller bosser dans un resto qui vient de l’engager.

Encore une super rencontre.

La fin d’après-midi est consacrée à la recherche de coloc. Introuvable. Toujours des chambres partagées dans les annonces sur internet, ou bien les gens ne répondent pas, ou bien ils prennent pour minimum six mois. Je commence à désespérer. Je dois trouver quelque chose le plus vite possible. 

Je prends alors la décision de recontacter les résidences que j’avais trouvé avant de partir mais que j’avais finalement décidé de ne pas prendre car elles demandaient de m’engager pour soit une année soit six mois. Je devais donc trouver une autre personne si je voulais partir. Après plusieurs discussions avec les profs dans la matinée, j’apprends que généralement, il est rare de trouver une colocation pour une période de trois mois, et que de donc de toute façon je suis amenée à trouver quelqu’un pour me remplacer. Ils m’avaient dit que les résidences étaient l’endroit idéal si je voulais rencontrer du monde. Elles sont un rien plus chères qu’une colocation normale, mais offrent beaucoup de facilités. Seul inconvénient : elles sont un peu retirées de Southport et de Surfers mais sont près de l’université de Griffith. Comme l’école va déménager dans deux semaines sur le Campus universitaire, au moins je serai près de mes cours et ça m’évitera de faire des longs trajets. Car l’unif se situe un peu plus loin du centre de Southport où se trouve actuellement l’école.  

Je décide donc d’aller visiter deux résidences le lendemain car la troisième est déjà complète. On ne sait jamais sur un malentendu, ça peut peut-être marcher (Dixit Jean Claude Dus dans les bronzés).   Elles acceptent toutes les deux de me recevoir le lendemain.  Après une séance Skype, je file me coucher car debout tôt pour une journée orientation à l’école. 

Entre temps, j’ai deux nouvelles colocataires, deux anglaises,  sympas mais qui m’ont fait chié à rentrer en plein milieu de la nuit morte torchées, allumant la lumière et en parlant fort.  Ca fait partie des inconvénients du Backpack, mais c’est surtout parce que moi, je dois me lever tôt et que je ne pas partir faire la fête avec les gens du backpack.  J’ai quand même hâte l’expérience quand je ferai un road trip car il y a plein de points positifs et c’est une ambiance géniale.

Le deuxième jour je me lève en même temps que les française. Entre temps une coréenne est arrivée. Super gentille. Les françaises repartaient pour leur Road Trip. Je me suis levée de tôt pour aller voir la colocation de l’agence  Après le même petit dej que la veille, je me rends à l’agence immobilière. Là, grande surprise, en fait c’est une dame d’une quarantaine d’année qui vit là et qui loge deux étudiants par an. Ça ne me plait déjà pas trop car ça ressemblait plus à une famille d’accueil. La maison ne me plait pas du tout. En plus ça puait l’oiseau dans toute la maison car elles a plein de canaris mais il y avait une odeur insupportable. Quand j’ai vu les oiseaux, j’ai eu une pensée pour Luis. Les inséparables, on se comprend ;). Bref cela ne me convenait pas du tout j’ai donc refusé.

De retour à l’hôtel, j’ai été à la banque ouvrir un compte. J’ai choisi la banque du Common Wealth suite aux conseils d’une des françaises. Je stressais un peu de rien comprendre mais ça été tout seul. J’ai pris également un compte épargne qui est gratuit pour l’ouverture. Car ici, en fait le taux d’intérêt est de 5,2 %.  Super intéressant.  Ma carte arrive la semaine prochaine.

Après cela, je rejoins Eddy pour aller à la plage. On se quitte en fin de journée.  Le reste du temps je tente de trouver désespérément une colocation. Mais ce n’est pas aussi évident que cela. En fait souvent les chambres sont partagées. Et bon j’ai quand même envie d’avoir ma propre chambre et d’avoir mon intimité, puisque le reste de l’appartement est partagé.  Je commence à stresser car mon backpackers est réservé jusque samedi. Je pourrais le prolonger mais ce n’est pas évident d’être dans un backpack quand on doit se lever tôt pour aller aux cours. Car les gens font la fête le soir, donc rentrent au milieu de la nuit, font du bruit dans la chambre donc pas évident quand on se lève tôt. Mais c’est super pour voyager car on rencontre plein de gens du monde entier.  Après avoir mangé une petite salade au resto de l’hôtel, je parle un peu avec maman sur Skype, et file me coucher car le lendemain, debout à six heures pour aller à l’école.

Le lendemain matin, je me réveille. 4h00… Impossible de me rendormir. Je decide de me lever et de partir pour l’aéroport directement. Tant qu’à faire, autant arriver le plus vite possible à Surfers. Arrivée à l’aéroport, je prends une navette directe qui me conduit à mon Backpackers. Tout au long du trajet, je suis comme une gosse. Je m’émerveille devant tout. Tous ses grands buildings me rappellent effectivement Miami, bien que j’en ai très peu de souvenirs.

Une fois arrivée à mon Backpackers, je vais à la réception qui me donne les clefs de ma chambre. Il est à peine 08 heures du matin.  Lorsque j’entre dans la chambre mes collocs dorment encore. Je pose donc doucement mes valises, et je redescends au restaurant qui fait partie de l’enceinte du backpackers mais qui est publique.  Je demande pour prendre un petit dej.  Là jme rends compte que je suis vraiment en Australie : céréales, œufs, lard, pain de mie. Je vois alors qu’il y a des pastèques et du melon. Jme tape une bonne assiette de fruits avec une tartine grillée, un café et un jus de pomme.

Quand j’ai fini, je m’installe au bar du restaurant. C’est alors que je me rends compte que les australiens sont vraiment fidèles à leur réputation.  Une femme d’une cinquantaine d’année vient me parler : « Hi, How are you today ? » Je lui réponds : « Fine and you ? » et là elle me pose plein de questions, je lui explique que je suis là pour un an, que je dois chercher une colloc. Elle me donne alors son numéro de portable en me disant que je ne dois pas hésiter à lui téléphoner si j’ai besoin de quoique ce soit, même si c’est juste pour visiter la ville ou boire un verre.  Ensuite un homme entend notre conversation, se joint à nous et on discute. C’est fou, mais ici en fait c’est dans leurs habitudes. Tout le monde parle avec tout le monde. Ils sont toujours là pour t’aider, ils s’intéressent à toi. Et ils ne demandent jamais rien en retour.  Vas dans un bar en Belgique et va parler à quelqu’un en lui demandant comment il va, il va te répondre : « qu’est-ce que ça peut te foutre ? », ou te regarder de haut en bas en te prenant pour une cinglée. 

Donc en fait même si je suis toute seule, je ne le ressens vraiment pas. Quand je vais manger, il y a toujours quelqu’un qui vient taper une discussion. Donc au final quand je suis toute seule je ne suis pas mécontente car ça me permet d’avoir un moment pour moi.

L’après-midi, Eddy vient me chercher. Ah oui, mais qui est Eddy ? En fait sur Facebook, il y a un groupe qui regroupe toutes les personnes qui partent en 2011-2012.  Donc en fait Eddy, c’est un Parisien qui est à Surfers depuis Octobre.  On s’est rajouté car à la base on partait plus ou moins à la même période mais j’avais finalement décidé de reporter le départ pour économiser au maximum. 

Donc ça fait quelques mois qu’on se parle sur Facebook en s’échangeant des conseils pour le pays des kangourous. Il m’avait dit de l’appeler quand j’arrivais, chose faite. Donc on s’est retrouvé l’après-midi et il a joué le guide touristique en me montrant le centre de Surfers et la plage.  Il est venu avec moi pour acheter une carte Sim australienne. Alors là, j’ai trop les nerfs. Je suis allée chez Mobistar pour demander s’il fallait débloquer le GSM pour lire les cartes Sim australiennes et le type m’a limite rigolé au nez. Et ben, il fallait bien le faire, car impossible de le faire fonctionner avec une carte SIM australienne. J’ai donc acheté un petit portable Samsung à 30 Dollars seulement, avec internet dessus, facebook,… J’ai halluciné avec le prix.  J’ai donc laissé ma carte belge dans mon HTC pour pouvoir quand même l’utiliser. Sinon c’était 40 dollars pour le faire débloquer, donc autant m’acheter un deuxième pour quand je sors le soir.

Ah oui entre temps j’ai fait la connaissance de mes colocataires. Trop comique je rentre dans ma chambre et les deux filles qui étaient entrain de dormir le matin sont réveillée cette-fois. En anglais je me présente, on parle un peu puis elles me demandent mon origine. Je dis que je suis Belge là elle me demande toujours en anglais si je parle français ou néerlandais et je dis oui et là : « ah ben on est parisiennes ». Mouahaha. Une est là depuis deux ans pour ses études et repart dans trois semaines et une autres a le même visa que moi. Elles viennent toutes les deux de Melbourne et sont entrain de faire un Road Trip sur la Côte Est pendant trois semaines.  Elles m’ont donné plein de conseils et m’ont proposé de sortir avec elles le soir boire un verre, ce que j’ai accepté directement.

Donc après avoir quitté Eddy en fin de journée, je retrouve mes colocs. Après une bonne douche, on sort dans le centre. Tout est magnifique, ça ressemble à un mélange entre Miami et Disney Land Paris. Tout est un peu « Bling, bling » mais c’est assez rigolo. On s’assoit en terrasse pour manger un bout, et je goute à mes premiers Fish and Chips.  J’avais rien mangé de la journée donc je pouvais bien me le permettre. En fait ici, la journée je ne mange quasi pas car il fait trop chaud. En général je me prends un jus de fruits frais en ville ou des fruits. 

Après avoir fait une petite balade, on a été boire un verre au Hard Rock Café.  Pendant toute la soirée elles m’ont donné plein d’infos sur l’Australie, les démarches,… .

Ensuite on est rentré à l’hôtel vers 22h00 et je suis tombée comme une masse puisque j’étais debout depuis 4h00 du matin sans avoir fait de sieste pour m’habituer au Jetlag.

Ah oui entre le moment où Eddy est parti et où j’ai été avec les françaises, j’ai vite été voir une agence immobilière qui s’occupe aussi des colocations, où Eddy m’avait dit d’aller voir.  Une dame me reçoit me pose des questions sur mes attentes. Elle me dit qu’elle a seulement une colocation pour le moment. Elle me demande si je veux la visiter le lendemain à dix heures ce que bien entendu accepté. 

Pas mal du tout pour une première journée  :) :)